Tout le monde connaît la Toyota Prius pour ses formes comment dire… généreuses, atypiques voire même futuristes. Ce design avant-gardiste (prius signifie précéder en latin) est ce qui nous saute tout de suite aux yeux et on en oublierait presque les performances techniques de ce véhicule hybride vendu à 40 000 exemplaires en France.
L’histoire de l’hybride chez Toyota débute en 1997 avec la Prius I, la première hybride de série au monde. Elle affichait une consommation d’essence moyenne de 5,1L /100 et 120g/km de CO2. Au fil des générations, le design s’est affirmé et la motorisation s’est améliorée.
Quoi de neuf sur la nouvelle Prius ?
Côté design, nombreux sont ceux qui n’adhèrent pas à ce style si singulier. Il s’agit clairement d’une volonté du constructeur de marquer les esprits avec un design aussi différenciant. L’idée est de montrer aux autres que l’on est écolo et qu’on roule en hybride. Ça se discute… Personnellement, je dois avouer que l’arrière de la Prius III me repoussait mais cette nouvelle version s’est arrondie et me séduit davantage. En la conduisant, j’ai été agréablement surprise de la visibilité dans le champ de vision de la lunette arrière malgré la partie qui ressemble à un becquet intégré en plein milieu. J’ai eu un réel coup de cœur pour les optiques avec ce regard de félin et ses phares arrières hors-normes.
L’habitacle est sobre mais efficace, vous avez le choix entre une sellerie grise clair ou noire plus classique dans la version haut de gamme. L’écran tactile multimédia de 7 » n’est pas des plus réactifs et j’aurais aimé que l’affichage tête haute reprenne les principales indications du GPS. On devient vite accro à tous les équipements technologiques : le système de sécurité précollision, le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte de franchissement de ligne et le système d’aide au stationnement intelligent pour ne citer qu’eux. Au final, il ne nous reste plus qu’à tenir le volant 😉 Le chargeur de téléphone sans fil situé à la base de la console centrale est un vrai plus !
Le système hybride nouvelle génération affiche en temps réel le pourcentage de conduite électrique pendant votre trajet. Sur un parcours essentiellement non urbain de 233 km avec une vitesse moyenne de 60 km/h (non je n’ai pas traîné sur la route, j’ai juste profité du paysage;)), le temps de roulage en électrique a atteint 24% pour une consommation combinée de 4,9L/100. C’est dommage que le mode tout électrique EV ne soit utilisable que jusqu’à 50km/h. La conduite de la nouvelle Prius est très agréable, la direction est souple mais cette sensation de bien-être et de zénitude est un peu ébranlée lorsque l’on accélère rapidement (sur la voie d’insertion par exemple). Ce bruit de moulinette de la transmission même s’il est moins perceptible que sur les précédentes générations reste quand même gênant.
A noté enfin que les soucis d’embrayage, de courroie de distribution ou encore de démarreur n’existent pas sur ce modèle. Un argument de taille quand on sait que le budget d’entretien d’une voiture augmente un peu plus chaque année.
En Espagne, à Valence, les chauffeurs de taxi l’ont déjà adopté ! A quand votre tour ? 😉
PS : Si vous êtes déjà l’heureux propriétaire d’une Prius, vous avez RDV le 20 Mars pour le Prius Day au musée de l’air et de l’espace au Bourget.