Pendant la période de confinement, les déplacements en voiture étaient autorisés pour aller faire des courses ou consulter son généraliste. Mais c’est sans compter sur l’espièglerie et le côté électron libre de la Pétasse. Dans mon nouveau roman Journal d’une Pétasse confinée publié le 14 février dernier chez Ramsay, l’héroïne s’est pas mal promenée à bord de son carrosse même sans motif valable. Des situations rocambolesques à découvrir.
Après la Pétasse au volant, la Pétasse ruse pour utiliser sa voiture
Elle pratique l’auto dérision et sûrement pas l’auto censure. A ses côtés la vie paraît plus facile, drôle et légère. Elle est espiègle, fantasque, prête à tout pour défendre sa liberté. Après Journal d’une Pétasse au volant où l’héroïne dévoilait ses talents de pilotage et Journal d’une Pétasse biodégradable où elle troquait son auto pour un vélo, la Pétasse retrouve sa voiture dans Journal d’une Pétasse confinée. Et ruse pour rouler même quand elle n’en a pas le droit. Déprimée et scotchée devant son plafond au début du roman avec son chat qui télétravaille à sa place, la Pétasse à l’âme de Michèle Mouton ou de Sébastien Loeb, multiplie finalement les attestations de sortie pour « raison médicale ». Un laissez-passer pour la liberté. Même si au volant de son auto, elle se sent au début dans les rues désertes « comme un vieux bonzaï abandonné par son jardinier« .
Et lorsque la maréchaussée l’arrête pour lui demander son attestation, la Pétasse leur parle de Gabriel, son mari handicapé soit-disant incapable de rouler (alors que cet ex pilote en fauteuil roulant largement inspiré, comme un hommage, du champion Frank Williams, dirige toujours une écurie et teste toujours des bagnoles) qui explique sa dépression avancée. Et ce n’est pas dans sa voiture qu’elle rentre à la maison. Mais avec un charmant voisin à képi qui a mis le pimpon pour la ramener à son domicile.
Dans Journal d’une Pétasse confinée, l’héroïne se gare, comme à son habitude, sur les places type « livraison ». Sauf que là, il n’y a qu’elle devant l’immeuble de sa copine Soso. Et lorsqu’elle découvre un tas de monde à leurs fenêtres qui applaudissent, elle pense que ces gens de goût ont apprécié que pour la première fois de l’année, elle ne choperait pas de PV. Soso lui explique rapidement que tous ces gens applaudissent « pour les soignants, pas les soignées« …
Dans un épisode où la Pétasse maîtrise la dérive, l’héroïne qui traîne depuis son enfance dans les clés de 12, veut impressionner un investisseur japonais. Comment ? En lui offrant un baptême de piste. Pourquoi piloter elle-même une auto du Championnat du monde WRC inconduisible devant ce type ? Parce que c’est la patronne et une femme qui pilote. Deux trucs qui pourraient bien le déstabiliser avant de négocier. Harnais attaché, elle se transforme en championne de la trajectoire en répétant les mots clefs « Freins, dégressif, corde, gaz, portière ». Mais qu’en pensera finalement le sponsor nippon ?
Avec son enthousiasme en bandoulière et son optimisme en béton armée, la Pétasse confinée en fait voir de toutes les couleurs à ses voitures comme à tous ceux qu’elle croise.
Je vous souhaite bonne lecture ! Et remercie toutes les lectrices et lecteurs !
Quand la Pétasse triompe dans l’Yonne Républicaine
Je vous donne rendez-vous en dédicace jusqu’au mois d’août dans différents Cultura en France