Réviser ses classiques ne fait jamais de mal en matière d’entretien auto. C’est tout de même la sécurité des passagers qui est en jeu. On ne va pas d’emblée s’attaquer au changement des plaquettes de frein (n’est-ce pas mesdames ?), bien que cela soit réalisable (regardez notre mecagirl). Concentrons nous sur deux des classiques de l’entretien auto : remplacer ses balais d’essuie-glaces et changer ses pneus.

Le DIY (Do It Yourself ou “fais le toi-même”, pour celles qui ne regardent par leurs séries en VO) s’applique aussi à l’entretien de votre voiture. Déjà, ça vous permet de faire des économies (forcément, vu que la main d’oeuvre, c’est vous) et puis, vous apprenez à connaître (un peu plus) votre véhicule. Il vous reste juste à trouver les pièces dont vous avez besoin.

Entretien auto

Vos essuie glaces sont vos yeux…

Vos balais d’essuie-glace laissent de vilaines traces sur votre parebrise ou fonctionnent au ralenti lorsque vous les activez ? Il est grand temps d’en changer, histoire de ne pas être recalée au contrôle technique. Pour les marques, vous pouvez choisir celle que vous voulez, tant que vous vérifiez bien que la référence est compatible avec votre voiture (et puis si ce sont bien des essuie-glaces avant ou arrière, en fonction de ceux que vous voulez remplacer, sinon ça risque de ne pas marcher…). Si vous suivez le mode d’emploi généralement présent sur l’emballage, il ne devrait pas y avoir de souci ! En résumé : on soulève le bras de fixation du balai d’essuie-glace, on tourne l’essuie-glace jusqu’à la butée (de toute façon, vous ne pourrez pas aller plus loin) et on retire le balai en tirant légèrement dessus. Et pour mettre le neuf, on fait la même chose, dans le sens inverse.

Quitte à faire les choses soi-même, autant les faire à fond : on jette un coup d’oeil au niveau du liquide lave-glace et on en ajoute s’il y en a peu (pour éviter le bruit super désagréable de raclement). L’hiver, on choisit un liquide avec de l’antigel (comme ça, on évite que le liquide se solidifie dans le réservoir). La durée de vie d’un essuie-glace est de 6 mois à 1 an (sauf si vous vivez dans une région qui éclate le pluviomètre et donc, que vous vous en servez beaucoup).

… Et vos pneus, vos semelles !

Maintenant que vous avez des balais d’essuie-glace tous neufs, passons à vos pneus ! Bon les pneus, c’est quand même l’élément qui lie la route à la voiture, donc autant éviter de les négliger. Le pneu a une durée de vie optimale de 4 ans, mais en fonction de votre manière de rouler, cette durée peut être bien raccourcie. Chaque pneu comporte un témoin d’usure, qui comme son nom l’indique, vous informe sur son état : il est constitué de plusieurs protubérances situées dans les rainures. Si la surface de votre pneu est au même niveau que le témoin d’usure, vous auriez déjà du les changer (bon, je ne vais pas vous faire la morale, mais la loi précise que les rainures doivent être profondes d’au moins 1,6 mm pour que l’eau s’évacue correctement lorsque vous roulez).

Pour les choisir, deux paramètres principaux sont à prendre en compte : tout d’abord, on vérifie l’indice de vitesse sur les pneus. Mais où peut-il bien être ? Sur le flanc des pneus, il y a une suite de lettres et de chiffres : d’abord la largeur du pneumatique en millimètres, ensuite le rapport hauteur/largeur en pourcentage, puis une lettre indiquant la structure du pneu, un code numérique correspondant à la charge maximale, et pour finir, le fameux indice de vitesse, un code alphabétique. Le deuxième élément important est la largeur de la bande de roulement et la hauteur du flanc (pour celles qui suivent, c’est donc le deuxième nombre sur le pneu). Jusqu’ici, tout va bien.

Se préparer à un classique : la crevaison

Si on est dans une situation d’urgence (par exemple, vous venez de crever sur l’autoroute), on s’arrête immédiatement et on sécurise la zone (on enclenche ses warning, on sort son petit triangle fluorescent et ses jolis gilets si seyants). On cherche sa roue de secours (généralement dans le coffre ou à l’avant avec le moteur), on retrousse ses manches, on place le cric sous la voiture (vérifiez sur votre manuel de bord l’endroit exact pour votre véhicule), on retire l’enjoliveur d’un coup sec en faisant levier avec une clé, on déboulonne les écrous avec une clé adaptée et on remonte la roue de secours en serrant bien les boulons opposés. Ça devrait tenir jusqu’à un garage ou chez soi, si on compte mettre ses nouveaux pneus soi-même. Et si on en change le pneu avant droit, on fait de même avec l’avant gauche, histoire de garder un tant soit peu d’équilibre.

Mais il existe une solution quasi miracle : les pneus Run-Flat Bridgestone qui équipent de plus en plus de véhicules haut de gamme. Finis les trajets interrompus et les changements dangereux de pneu en bordure de route. Les pneus Run-Flat Bridgestone permettent de faire 80 km de plus, confortablement et en toute sécurité, à une vitesse de 80 km/h. De quoi vous rendre jusqu’à votre destination ou dans un lieu sûr…


Voilà pour la petite leçon d’entretien. Maintenant, il ne reste plus qu’à s’y mettre.