Pour cette nouvelle année, j’ai une première bonne résolution : pratiquer l’éco-conduite. Mais pas n’importe laquelle : l’éco-conduite pas trop écolo. Tu m’as déjà vue à l’oeuvre : suis plus une sprinteuse, une furieuse, une nana des circuits, qu’une fille calme et sereine. Une sorte de Tatie Danielle que rien n’arrête au volant. De toute façon, les vraies bonnes résolutions sont toujours impossibles à tenir. Place à une nouvelle méthode : les mauvaises résolutions.
Mes tuyaux en matière d’éco-conduite
Zéro litres / 100 km
Rouler en roue libre, c’est relever avec brio le défi du zéro litre au 100km/h. Du coup, je ne freine plus, je n’accélère plus. Je laisse faire ma titine. Inconvénient : je ne m’arrête plus au feu rouge. Tant pis, faut que je garde mon élan.
L’ennemi : le poids
Plus l’auto est légère, moins tu consommes. C’est mathématique. Du coup, je jette tout : les vitres, la boîte à gants, les tapis de sol, le rétro intérieur, les pare-soleils et… les enfants (cf la vidéo).
Autre ennemi : la clim
La climatisation augmente la consommation de carburant jusqu’à 35 % en ville et 20 % sur la route. Alors, pas question de la mettre en marche même en plein coeur de l’été. Tant pis pour la belle-mère et son Boxer qui tire la langue. Idem pour la radio : ça surconsomme. J’éteins tout, quitte à créer une ambiance monacale dans mon auto. Et bien sûr, pas de chauffage en hiver : j’enfile 3 pulls et deux doudounes.
Le froid, l’ennemi numéro 3
L’aérodynamique : l’ami idéal
Le maître mot : l’anticipation
Attitude ? Zen
J’inspire, j’expire. Attitude Yoga au volant. Tenue idéale : le turban, un pantalon ample, un point rouge entre les yeux (pour ouvrir un maximum de chakras).