De grands morceaux de nuit flottent dans le ciel 18 h/24h. En Islande, l’hiver, les pneus, les phares et l’habitacle ont besoin d’être au point pour affronter la nature lunaire à fleur de volcans et d’Océan Atlantique. Le froid polaire jette ses rafales de vent et de neige sur le Land Rover Discovery Sport aux pneus cloutés.
Le tout nouveau SUV de Range Rover est relativement haut mais ne se transforme pas en voile sur une mer de glace. Agile, il avance sur cette terre lunaire désertée avec toutes ses aides à disposition. Une descente glacée vertigineuse ? Je passe facilement le mode « Terrain Response » qui gère pour moi la situation. Un hors piste à base de poudreuse ? Le Discovery Sport le surmonte, tel un skieur de fond se faufilant dans les recoins les plus reculés. Il est 9 heures du matin et le ciel reste d’une noirceur inquiétante.
Je pense à Bears Grylls, l’aventurier britannique qui a déjà escaladé l’Everest sans nourriture et qui est d’ailleurs ambassadeur de Land Rover. Si je tombe en panne, qu’est-ce que je deviens ? Certes, l’intérieur de mon diesel de 190 ch à la finition HSE possède une sellerie cuir, des sièges chauffants, une belle qualité de fabrication et un puissant système audio (11 HP 250 W) qui ajoutent une bonne dose de confort et de bien-être. Mais, seule au milieu de nulle part pendant des heures, je ne saurais comment manger un morceau dans cette lande immaculée et silencieuse où surgissent les dos ronds des volcans et des cours d’eau glacés. En traversant un cours d’eau au fort courant, je me suis sentie dans la peau d’une grande baroudeuse. Au fait, y a-t-il déjà une Madame Bears Grylls ? Sinon, vous pouvez lui présenter la nouvelle spécialiste de « Make a splash ».
Je roule incroyablement bien sur cette terre de glace. Le secret du Discovery ? Ses suspensions pneumatiques à l’avant et multi-bras à l’arrière. Résultat : le roulis est totalement absent. Un prodige que ses concurrents allemands Audi Q5 et BMX X3 réalisent aussi. En revanche, même si le Discovery Sport est très compact, il fait mieux que ses confrères en matière d’habitabilité avec une banquette arrière coulissante, un coffre de bonne taille (541l), tout en disposant, en option, d’une version sept places.
10h. Le jour semble vouloir se lever sans jamais y parvenir. A travers les vitres largement plus généreuses que celles du Range Rover Evoque, je découvre de nouveaux amis : des poneys islandais aux robes très variés capables de résister aux rudes conditions climatiques en se contentant d’une nourriture pauvre.
Je pense à mes trois enfants qui auraient été hypnotisés par cet univers improbable et magique. D’ailleurs, ils auraient pu monter à bord du Discovery puisqu’il dispose de deux places supplémentaires en option à la troisième rangée. Car avec ce nouveau modèle qui sera commercialisé au printemps, Land Rover a voulu penser à la famille. Axé sur les loisirs et la tribu avec ses sièges du milieu coulissants, ses deux sièges du fond en gradin et son coffre conséquent, le Land Rover Discovery Sport a l’instinct pratique et polyvalent piqué de classe naturelle.
2 diesels, un essence servis par une excellente boîte auto
A partir de 34 600 euros
Modèle essayé : Discovery Sport SD4 BVA HSE 49 000 €
Vitesse maxi : 188km/h
0 à 100km/h : 8,9 s
Cycle mixte : 6,3 l/100 km
CO2 : 161 g/km (malus 2 200 euros)
Poids : 1 854 kg





















Bravo pour cette aventure de saison. Land Rover a toujours fait des véhicules performants. La marque le prouve une fois de plus.
Fred et France
Ouf ! Heureusement que je n’ai pas besoin d’un tel véhicule pour aller chercher ma baguette, tous les matins, en étant obligé de traverser une rivière, à gué.
Moi je n’aurais rien contre. Cest assez fun et énergisant 😉
L’auto parait adaptée à tout. Le sera t’elle à une clientèle qui privilégie le look, comme c’est le cas pour l’Evoque ?
[…] régler le châssis. Un système d’aide à la descente (Hill descent control) -similaire au Land Rover Discovery – est disponible en […]
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