Depuis mon baptême en camping-car, je n’arrête pas de songer à cette possibilité de m’évader plus souvent quelques jours à son bord. Si je n’avais pas trois lardons, je crois même que je pourrais vivre à l’année dedans. Ca me ferait faire des économies et ce serait un nouveau mode de vie. Certes, je ressemblerais à flamand rose lorsque je m’habillerais le matins (y’a peu d’espace !). Mais ça aurait tellement de charme de troquer ma longère contre un camping-car.
Sillonner la Normandie dans cette maison sur roues avait eu une saveur particulière et inoubliable pour mes enfants, mon dulciné et moi-même.
–> Lire mon post j’ai testé le camping-car en tribu
Je compte partager avec vous une nouvelle aventure en camping-car au printemps avec le cui-cui des oiseaux qui nous réveilleront le matin, et le soleil qui nous permettra de faire de longues balades en journée pour, le soir, retrouver la chaleur de notre camping-car cocon.

5 raisons de partir en camping-car
1/ Le camping-car est réservé à ceux et celles qui ont le syndrome de l’escargot. Ils veulent se balader avec leurs maisons. Mais ce syndrome pousse aussi les campings-cariste à rouler à la vitesse de l’escargot.
2/ Il faut avoir le goût de la promiscuité. 10 mètres carré à 5, c’est pas Versailles. Pour ceux qui sont très copains avec leur banquier et qui veulent connaître les mêmes sensations, ils peuvent toujours s’offrir un sous-marin nucléaire.
3/ Ceux et celles qui ont le goût exacerbé du rangement, apprécieront le camping-car. Impossible de laisser une tasse traîner sur la table. Au premier démarrage, toute la vaisselle non rangée est concassée.
4/ Le goût du jeu de piste est indispensable. Les journées se passent à dénicher des aires de service, à découvrir les aires de stationnement et à éviter les ponts trop bas. Pensez à vous aider au préalable de sites comme Airecampingcar afin d’éviter les mauvaises surprises !
5/ Pour apprécier vraiment le camping-car, il est indispensable d’avoir le goût des grosses dépenses. Un modèle moyen coûte le prix d’une grosse berline allemande.
Vous correspondez à l’ensemble de ces critères. Pour autant, vous n’êtes pas totalement nomades. Est-il vraiment nécessaire d’investir entre 40 et 100 000 euros dans un engin qui sera remisé 11 mois sur 12 ? La solution : la location. Plusieurs loueurs proposent des campings-cars au week-end ou à la semaine. Mais depuis peu, à l’instar des voitures que les particuliers louent entre eux, de plus en plus de sites permettent aux propriétaires de rentabiliser leur investissement en louant leur roulotte. Et permet à ceux qui les louent de faire des économies. Je pense notamment à Campanda, jeune pousse allemande installée en France et soutenue par Michelin.
Enfin, je vous livre quelques conseils
Pour bien choisir son camping-car, il faut commencer par compter ses troupes.
Si vous êtes 2, autant choisir un fourgon aménagé. Moins mastoque qu’un camping-car classique, il permet de rouler plus vite et de se garer plus facilement.

Si vous êtes 3 ou 4, il faut en passer par le Profile. Il dispose parfois d’une chambre à l’arrière et d’un carré transformable en lit.
Si vous êtes 4 ou 5, et pas trop riches, choisissez la Capucine. Un lit deux places au-dessus de la cabine ravira les marmots.
Si vous êtes riches, et nombreux, l’Intégral est pour vous. La cabine disparaît et le camping-car est entièrement recarrossé. A l’avant, un lit avant se déplie au-dessus des deux sièges.