Une étude récente menée au Royaume-Uni prouve, une nouvelle fois, que les femmes sont de meilleures conductrices que les hommes.

Les femmes font moins d’infractions

Les chiffres le prouvent : en voiture, les femmes commettent moins d’infractions que les hommes. Le site britannique Confused.com a scrupuleusement étudié sur les chiffres d’examen du permis de conduire, des infractions routières et s’est également penché sur les statistiques des assurances au Royaume-Uni. Verdict : les femmes commettent moins d’infractions et sont moins impliquées dans les accidents de la route. Par ce fait, les dames coûtent moins cher aux assurances. En France, il existait jusqu’en 2012 une différence dans les tarifs des assurances voiture qui pouvaient coûter bien moins cher pour une femme que pour un homme, sur la base de chiffres de la Sécurité routière. Mais, depuis, la Cour de justice a statué que « cet avantage » était discriminatoire. Autre fait significatif révélé par l’étude : si, pour obtenir leur permis de conduire, les filles mettent plus de temps que les garçons, leur comportement sur la route exemplaire car moins dangereux que celui des conducteurs masculins. Le chiffre est criant : en 2017, 79 % des conducteurs anglais et gallois jugés pour infractions au Code de la route étaient… des hommes.

Les femmes font moins d’excès de vitesse

Alcool, conduite sans assurance : l’étude révèle que ce genre de conduite est majoritairement celui les hommes.  Et pendant que les femmes sont sanctionnées pour excès de vitesse pour 7% d’entre elles seulement, les hommes, eux, s’en donnent à coeur joie avec 23 % des infractions au Code de la route commises en 2017 par des conducteurs de sexe masculins anglais et gallois. Pour terminer le tableau plutôt sombre pour ces messieurs, l’étude révèle que les hommes ont tendance à avoir de plus mauvaises habitudes de conduite que les femmes. Exemple : 23 % des automobilistes masculins interrogés avouent ne pas mettre leur clignotant lorsqu’ils changent de voie, contre 17 % de conductrices.

Femmes et enfants : un rôle de modérateur

Même si les femmes prennent plus de risques qu’avant et représentent désormais en France un conducteur sur deux, elles demeurent plus respectueuses du code de la route. L’homme, en revanche, le remet en cause après sept ans de conduite  d’après le psychologue Jean-Pascal Assailly. « Seul à bord, un homme se permet plus de fantaisie. Heureusement, la présence de sa femme ou, mieux, de ses enfants, le calme : ils ont un rôle de modérateur ». En France, décrit Jean-Pascal Assailly, la différence sexuelle sur la route bouge peu historiquement sur le plan purement quantitatif des taux de mortalité routière : depuis 50 ans, le sex ratio des tués sur la route est de 60 garçons/40 filles et de 80 hommes/20 femmes chez les jeunes adultes.

Le rôle primordial de l’éducation

Comment changer ses habitudes ? « Il faut souvent malheureusement un accident ou une infraction grave comme la prise d’alcool ou de drogues pour modifier un comportement », explique Jean-Pascal Assailly.  L’éducation joue également un rôle important : on se construit une personnalité sociale routière en prenant le meilleur de sa mère et de son père.