Voler de toit en toit pour éviter les bouchons des grandes villes et gagner un temps précieux sans dépenser des sommes astronomiques. Telle est la promesse des taxis aériens qui seront opérationnels d’ici 3 ans, d’abord à Melbourne, en Australie puis à Dallas et Los Angeles aux Etats-Unis. Avant de faire tourner leurs pales en Europe et, notamment, en France dans une dizaine d’années.

S’ils relevaient de la science-fiction il y a encore quelques années, les taxis aériens commencent doucement à prendre leur envol. D’ailleurs, des vols d’essai ont été réussis par de multiples acteurs, comme Volocopter, Lilium, Airbus ou EHang qui a effectué son premier vol réussi aux États-Unis le 7 Janvier 2020.

La mobilité aérienne urbaine se développe

Au CES 2020, Hyundai, cinquième constructeur automobile mondial, a annoncé qu’il se lançait dans l’aventure des taxis aériens aux côtés d’Uber. Même si le paysage réglementaire des véhicules volants reste encore largement indéfini, ces deux géants pensent que la mobilité aérienne dynamisera les communautés urbaines et permettra aux populations de gagner en qualité de vie. « Nous sommes convaincus qu’Uber Elevate est le partenaire idéal pour mettre ce produit innovant à la disposition du plus grand nombre« .

Hyundai Taxi aérien avec Uber
Le tarif d’un trajet à bord de ces taxis volants sera comparable à celui d’un trajet en VTC.

Hélico-taxi : un service abordable

Le tarif d’un trajet à bord de ces taxis volants sera comparable à celui d’un trajet en VTC afin que le plus grand nombre, et pas seulement les riches, puisse s’offrir ce service.

Pour que les tarifs ne flambent pas, Uber compte assurer le remplissage de ses hélico en proposant à ses clients des courses partagées, sur un modèle similaire à UberPool. Le prix sera également contenu grâce à une maintenance des appareils moins coûteuse. Les moteurs électriques, notamment, sont moins chers à changer.

Des gares aériennes sur les toits

Uber compte développer des gares aériennes élaborées sur le toit de bâtiments existants. Les clients pourront ensuite réserver un vol entre ces différents « skyports », de la même façon qu’ils réservent aujourd’hui un taxi via l’application d’Uber.

Ces taxis hélico se feront discrets dans les cieux et, grâce à ses multiples petits rotors électriques, feront moins de bruit qu’un hélicoptère classique. En quelques minutes, la batterie sera rechargée pour pouvoir effectuer un vol d’une centaine de kilomètres. Si, au lancement du service, l’hélicoptère sera piloté, il est, à long terme, destiné à devenir autonome.