Skoda a dégainé son premier SUV familial 100% électrique : l’Enyaq iv (à prononcer « aïe vie » et non 4) qui a une bouille avenante et une autonomie réelle de 400 km avec la grosse batterie. J’ai eu le bonheur de tester cette auto Tchèque haute sur patte, mais habile comme une citadine, grâce à Jeannin Automobile, le concessionnaire auxerrois. D’une part, j’ai été agréablement surprise par ce Skoda Enyaq iv très cossu et équilibré. D’autre part, je le recommande aux famille en quête d’espace, de silence et de confort.

Dans l’ensemble, le courant est bien passé : ce SUV Tchèque à l’habitacle gigantesque m’a convaincue. Je conseille l’Enyaq IV aux familles en quête d’espace, de silence et de confort.

Le Skoda Enyaq pour les familles avec 2 ou 3 enfants

Ce qui m’a frappée en ouvrant les portes de ce SUV électrique, c’est son habitabilité. J’ai immédiatement imaginé mes trois bambins à l’arrière : trois vraies places (pas de tunnel sur celle du milieu), beaucoup d’espace pour les jambes (même pour des gambettes à la Adriana Karembeu) et un coffre au hayon électrique très volumineux de 587 litres (jusqu’à 1710 L). Il faut dire que le grand SUV Tchèque de 4.65 mètres de long et de 1.88 mètres de large a bien planqué ses batteries pour qu’elles ne grignotent aucun espace utile à la vie à bord.

De l’espace et du confort

A l’avant, même topo : il y a de l’espace ! Et une autre belle surprise : des matériaux cossus dansent sous mes yeux ébahis. L’ambiance est franchement luxueuse. La sellerie est bien dessinée, la planche de bord, épatante.

En ce qui concerne la partie multimédia, le Skoda Enyaq offre de série un grand tactile de 13 pouces. Ce dernier regroupe toutes les fonctionnalités dont un menu permettant de régler la recharge et de localiser les bornes à proximité. Je l’ai trouvé assez ergonomique et intuitif même s’il faut avoir un peu de pratique pour chercher certaines fonctionnalités. Mais ce n’est qu’une question d’habitude.

Au niveau des rangements, le SUV de Skoda nous gâte : dans les contre-portes, j’ai trouvé de vastes bacs; dans l’accoudoir, un espace assez profond et deux porte-gobelets. Pour préserver mon brushing (qui n’en est pas un, je cultive plutôt, j’avoue, le coiffé décoiffé comme vous avez dû le remarquer…), j’ai même trouvé le fameux parapluie intégré dans la portière avant gauche. Une touche pratique emblématique de Skoda.

Et que dire de l’immense toit panoramique qui s’ouvre et qui offre un véritable puits de lumière 🙂

Enfin, dans mon modèle d’essai (Enyaq IV 80, le plus huppé), j’ai apprécié les sièges chauffants réglables électriquement et aussi le dispositif de charge par induction qui a sauvé mon iPhone qui n’avait plus de batterie (et du coup, mon moral aussi).

Au volant : maniable comme une citadine

Moi j’aime bien les autos qui tiennent la route, qui ne prennent pas le roulis et qui se manient facilement.

C’est le cas de l’Enyaq qui a la niaque avec ses 204 ch et qui braque comme une citadine.

Tellement fastoche de faire des demi tours et de réaliser des créneaux en un clin d’oeil !

Cette familiale dans l’âme s’apprécie aussi en mode Sport (superbes reprises !) mais encore plus en mode coulée pour consommer moins et rouler le plus longtemps possible.

De surcroît, sur borne rapide, le SUV tchèque peut passer de 5 à 80 % de charge en 38 minutes seulement.

Son meilleur ennemi ? Son cousin, le Volkswagen ID.4 avec qui le SUV tchèque partage plate-forme technique et motorisations. Je l’ai testé aussi et je vous en causerai très prochainement.

Skoda Enyaq IV : des tarifs compétitifs

En résumé : en entrée de gamme, l’Enyaq 50 s’affiche à 36 050 euros tandis que la déclinaison 80 à grande autonomie (mon jouet du jour) grimpe à 47 770 euros hors bonus. Des tarifs raisonnables pour un SUV électrique qui pourrait devenir l’auto principale de votre petite tribu.

Réservez votre essai sur le site de Jeannin Automobile : Skoda Enyaq disponible immédiatement.

Photo Michel Holtz
Photo Michel Holtz

Essai Anne-Charlotte Laugier