Si quelqu’un en 1900 avait dû deviner à quoi ressemblerait une voiture au 21ème siècle, il se serait certainement trompé tout comme je dois certainement faire fausse route en imaginant l’auto à la veille de l’année 2100. On ne roule pas en 2100 comme en 2019, on ne parle pas de la même façon non plus. Causerez-vous le 22e siècle dans le texte ?

Digiz de mon index : les Zax bleutées en forme d’ailes d’oiseaux coulissent tandis qu’une voix ITO (Infotainment Travel Orientation) me demande où je souhaite aller. Je me sleep sur le canbux qui prend automatiquement la forme de mon corps et indique que je veux flotter un Paris-Marseille en quatre heures en m’arrêtant sur trois spots fame (Je drol les plus beaux paysages à travers le filmi de mon EolCar). Propulsé par le vent qui sort des proventeurs, je ne sens aucune secousse depuis mon nuage. Et je peux droper la vidéo qui me plait, même des vieux films comme « Le Grand Bain ». Mon EolCar survole le sol sur les raily, des sortes de tubes transparents qui tempèrent la chaleur extérieure et dont les premiers sont apparus en 2060 autour des grandes villes. Il y en a partout now. Ils ont détruit toutes les routes, fait disparaître tous les panneaux, tous les radars pour que les raily nous swiftent sans accident et sans à coup, à l’abri du soleil puissant.

Je sun à l’idée de m’arrêter au Musée automobile de Lyon : là se locate des modèles de voitures thermiques de l’époque dont le Kadjar, le premier SUV que j’ai conduit quand j’avais 18 ans en 2015. A mon grand âge, c’est sunny de voyager sans permis de conduire et surtout confortablement. Avant, il fallait rester assis dans les voitures que l’on devait conduire. Même à l’arrière on ne pouvait pas se sleeper comme dans nos EolCar. Je me souviens de mon père qui avait des sciatiques à l’époque à force de passer les vitesses et qui devait s’arrêter toutes les deux heures sur l’autoroute becauz il était fatigué. Il fallait 6h30 pour switcher Paris-Marseille. Avec l’EolCar c’est 3h si on veut. Je me souviens aussi de ma mère en train d’essayer de changer un pneu au bord de la route. C’est impensable aujourd’hui. L’EolCar n’a pas de roues. Pas de coffre non plus. Les drônes se chargent de déposer nos bagages là où l’on swifte.

J’ai fait une liste de tout ce dont je me souviens et qui me manque même si nos EolCar sont parfaites et ne savent pas ce qu’est un accident.

  • L’odeur du mazout quand mes parents faisaient le plein dans des stations essence qui n’existent plus
  • Le crissement des pneus quand on prenait un peu fort les virages
  • La carte de démarrage qu’on se refilait entre amis. Aujourd’hui, il faudrait nous couper un doigt pour nous piquer une EolCar
  • La liberté d’accélérer et de tourner le volant
  • Les designs magiques d’une Porsche 911 ou d’une Ferrari. Les EolCar se ressemblent toutes.