Dans la cour des SUV urbains, ça joue des coudes depuis un bout de temps. Dix ans après l’apparition du précurseur Nissan Juke, le Volkswagen T-Cross décide enfin d’entrer en scène. Le petit malin a eu le temps d’observer la concurrence pour synthétiser le meilleur. J’ai eu la chance de tester le nouveau phénomène de 4.11 mètres (1cm de moins que le Captur) en Corse. Et il y a de fortes chances que le T-Cross réalise un hold-up dans le segment des SUV urbains. En voici les raisons.
Volkswagen T-Cross : une sacrée habitabilité
Basé sur la plateforme de la Polo, le nouveau Volkswagen T-Cross arbore des lignes sans surprise et fait pédale douce sur la personnalisation : pas de teintes variées pour la sellerie ni de toit à ton dissocié. Mais, même sans originalité folle, le T-Cross reste agréable à regarder. Associé à l’image de sa charmante ambassadrice, la mannequin Carla Delevingne, le petit SUV compte, c’est évident, séduire les jeunes et révèle plutôt ses atouts dans l’habitacle. Car le T-Cross possède une chose que les autres n’ont pas : un excellent rapport gabarit/habitabilité. D’ailleurs, j’ai pu m’installer confortablement à l’arrière en faisant coulisser la banquette arrière sur 14cm (de série).
Mieux encore : j’étais comme dans une salle de spectacle puisque les places arrière sont 5cm plus hautes que les places avant ! Quant au coffre, c’est juste un des plus vastes de la catégorie (Entre 385 et 455 l suivant la position de la banquette). Et pour faire comme le Citroën C3 Aircross, une référence sur le segment, le nouveau Volkswagen T-Cross propose un siège passager rabattable dès la finition Lounge. Enfin, niveau qualité de finition, rien à redire : l’assemblage est bien exécuté et la qualité perçue satisfaisante.
T-Cross : le plein de technologie
En descendant de l’avion, je n’avais plus de charge sur mon Smartphone. Pas de problème : le T-Cross, bien ancré dans l’air du temps, propose un chargeur à induction. Ecouter de la musique ? Pas un soucis non plus grâce aux connexions Apple CarPlay et Android Auto ainsi que les quatre prises USB. Face à moi, une dalle numérique pour les compteurs et un grand écran tactile de 8 pouces.
T-Cross : remarquable sur la route
Une fois installée derrière le volant sur un siège accueillant (finition Carat), j’ai remarqué que j’étais nettement plus en hauteur que dans une Polo (10cm de plus). J’ai testé le moteur essence de 115 ch relié à la boîte mécanique à six rapports. Il n’est pas question ici d’adopter une conduite super sportive avec mon SUV urbain à l’essai. Le T-Cross aime nous mener consciencieusement avec sa direction douce, et agréablement avec son excellent niveau de confort. Ecologiquement aussi puisqu’il ne rejette que 108 g de CO2. Pour plus de performance, il faut opter pour la boîte DSG7 que j’ai testé avec le TSI 115. Parfaite alliance !
Equipé du moteur trois cylindres essence 1.0 TSI de 95 et 115 ch au début des hostilités, le 1.6 TDI de 95 ch arrivera dans un petit mois et le plus puissant 1.5 TSI de 150 ch, en fin d’année.
Prix : à partir de 19 820 euros
Bilan : le T-Cross pour qui ? Pour une petite famille grâce à sa polyvalence, son confort et sa modularité.