Visibilité maximum pour la nouvelle R5 de Renault. Que reste-t-il de la R5 madeleine de Proust du constructeur au Losange ? Si le lancement a été parfaitement réussi, reste à savoir si elle se vendra. Car la petite électrique, n’existe qu’en versions wattées. Un pari osé.
Au salon de Genève, c’était la seule auto occidentale importante : la nouvelle Renault R5. Car avec seulement quatre constructeurs présents, elle s’est retrouvée propulsée au devant de la scène.
Ca tombe bien. La nouvelle R5 a très envie de plaire. Notammement et particulièrement aux acheteurs de voitures neuves qui ont dépassé la cinquantaine. Alors pour les ramener illico vers leur enfance, Renault leur a concocté une madeleine de Proust.
Mais le service marketing a voulu faire de l’oeil aux influenceurs qui ont pu admirer une housse en osier destinée à accueillir… une baguette ! Car après tout, ça ne mange pas de pain (le bout de rotin est d’ailleurs en option).
Le commodo de vitesse en forme d’étui à rouge à lèvres a eu aussi son effet (glamour cette fois).
Nouvelle R5 : prélancement réussi
La mission de prélancement de la nouvelle R5 a été réussi. Plus de 50 000 commandes ont déjà été enregistrées. Reste à transformer l’essai. Car réussir au milieu de tout ce qui existe en matière de voitures éléctriques relève de la gageure pour la toute fraîche icône pop de Renault.
Car la citadine électrique s’affiche à 25 000 euros en entrée de gamme. Un tarif que vous trouverez peut-être abordable. Mais à ce premier niveau, pas de charge rapide. Pas de batterie puissante non plus. Juste 70 kW (95 ch), avec une batterie de 40 kWh sans possibilité de charge rapide, ce qui limite grandement la possibilité de croquer du paysage à bord de votre jolie R5.
Le coup de foudre se transformera-t-il en amour durable ? Réponse dans quelques temps. Luca de Meo pense en tout cas que la nouvelle R5 possède tous les atouts pour devenir la citadine de référence de la transition électrique.