J’ai testé le Toyota Yaris Cross, la version surélevée et allongée de la citadine bien connue. Sur la Croisette à Cannes, comme dans les lacets serrés de l’arrière pays niçois, ce petit SUV urbain de 4,18 mètres m’a montré son meilleur visage.
Le nouveau Toyota Yaris (retrouver mon essai ICI) est un carton, parce qu’elle est drôlement bien fichue (bien dessinée, bien motorisée). Il est donc normal que sa version SUV cartonne aussi. Et, cerise sur la culasse, mon Yaris cross à l’essai a la réputation Toyota. Et, cerise sur la calandre, il est fabriqué en France, à Valenciennes. En plus, le Yaris Cross vient de recevoir la certification « Origine France garantie ». Un atout supplémentaire pour le lancement de ce nouveau SUV urbain.
Yaris Cross : il va jouer les beaux gosses sur le marché des petits SUV
Physiquement, on dirait un RAV 4 de poche. Sur le segment des SUV urbains, la Toyota Yaris cross se distingue avec sa ligne compacte, haute sur patte avec des porte-à-faux réduits, des passages de roue carrés et une lunette arrière inclinée. Quant à son regard, il semble faire un clin d’œil à la Mirai 😍 J’ai craqué sur le coloris bi ton toit noir / or pur de la gamme Première Collection.
Dans l’habitacle, l’ensemble est plutôt sobre et classique. La planche de bord évoque fortement celle de la Yaris. Mais si l’ensemble est plutôt sobre, l’excellente nouvelle c’est que le SUV urbain a fait fort sur les aspects pratiques : les rangements sont très nombreux et l’ergonomie est parfaitement étudiée, sans parler de la finition et des choix des matériaux qui sont d’excellente facture.
Journée shopping ou week-end aventure ? J’ai fait les deux. Le matin, j’ai engouffré des sacs de course dans le coffre (397 litres) qui dispose d’un hayon électrique avec ouverture au pied, idéal quand on a, comme moi, les bras chargés. Le double plancher de coffre modulable divisible en deux parties comprend un double-fond où j’ai rangé des affaires à l’abri des regards. Ce qui m’a permis aussi de bénéficier de toute la place qu’il me fallait.
Pour mon après-midi escapade hors des sentiers battus, je me suis servie des attaches de coffre intégrées qui permettent également de maintenir en place valises, vélos ou sac de golf… La plage arrière, même si elle est trop souple pour y poser des objets, a le mérite de se replier comme une tente Quechua, et ne prend pas plus de place qu’un frisbee une fois rangé.
Comme un poisson dans l’eau en ville
Le Yaris Cross hérite de la même motorisation que la citadine : un 3 cylindres 1.5 associé à un moteur synchrone à aimant permanent et une batterie lithium ion à 48 cellules. L’ensemble développe toujours 116 ch, largement suffisant pour le domaine d’action privilégié de la Cross qu’est la ville et sa banlieue.
La Yaris Cross affiche une consommation raisonnable : j’ai réalisé 4,6 l/100 km lors de mon essai entre Nice et Cannes. Un bon chiffre qui grimpait à 5l/100km en côte, dans les lacets, sans particulièrement – vous me connaissez – appliquer les astuces d’éco conduite.
Yaris cross : habile et confortable dans les cols des montagnes !
Bonne surprise : mon Yaris cross ne manque pas de vitalité même quand elle grimpe. Et dans les lacets, la tenue de route et le confort sont au rendez-vous. Pas le moindre roulis. Je l’ai même trouvé amusant à conduire !
J’ai tout de même testé le mode B qui augmente la décélération au lever de pied et donc la régénération. Mais j’ai trouvé qu’il manquait cruellement de mordant pour être véritablement efficace.
Toyota Yaris Cross : 4 roues motrices !
Mais la grosse nouveauté mécanique de cette Yaris Cross, c’est une version quatre roues motrices qui ajoute un autre moteur électrique, celui-ci à induction, envoyant 5,3 ch mais surtout 52 Nm supplémentaires au train arrière ( et qui adopte alors une double triangulation au lieu d’une barre de torsion). Il faut compter 2 000 euros pour en être équipé et, en échange de cette adhérence supplémentaire, tirer une croix sur 77 litres de volume de coffre. Ce qui n’est pas énorme.
Mais attention, malgré la transmission AWD-i vous n’êtes pas au volant d’un Suzuki Jimny qui passe absolument partout. Le système peut en fait être plutôt vu comme un antipatinage très sophistiqué. Ce dernier permet ponctuellement une traction sans défaut à l’accélération ou en courbe sur chaussée humide, neigeuse ou dégradée. Il se désactive ensuite en ligne droite et à vitesse stabilisée pour optimiser la consommation.
Bilan essai Toyota Yaris Cross
Toyota fait son entrée en fanfare dans la catégorie des SUV urbains avec ce Yaris Cross aux basses consommations, à l’excellent agrément général, à la ligne originale et aux tarifs doux. C’est également le seul SUV urbain à recevoir 4 roues motrices.
😍 Tous les voyants sont donc au vert pour qu’il cartonne.
Toyota Yaris Cross : à partir de 25 500 euros (finition Dynamic très complète)
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