Acheter Français, c’est mieux pour l’économie nationale. Du coup, il conviendrait de bouter hors de chez nous et de notre voiture, tous les produits qui ne se sont pas fabriqués dans l’hexagone. Y compris les pneus. Sauf que les montures hiver et UHP (Ultra Haute Performance) Bridgestone ne sont pas fabriqués à Kurume au siège japonais du groupe, mais à Béthune. Des gommes nippones fabriquées dans les Hauts de France ? Encore une adresse opportuniste destinée à appâter le chaland chauvin. Mais l’usine en question n’a pas vraiment surgit de terre en ces temps de made in France.
Le siège français de Bridgestone est installé à Béthune
Voilà près de 60 ans qu’elle prospère sur les terres du Nord – Pas de Calais. Elle emploie aujourd’hui 1 100 collaborateurs sur 32 hectares et produit chaque jour 16 000 pneus Bridgestone, mais aussi Firestone pour la France et pour toute l’Europe. C’est même le plus grand site du continent pour les pneus hiver, et pas seulement parce que le climat du Nord est plus rude qu’ailleurs. A Béthune, on y fabrique des gommes, et on les stocke aussi. Et c’est là qu’est installé le siège français du groupe.
Mais que peut-il bien se passer dans cette fourmilière au cours des très longues journées de travail, puisque le site est ouvert 24/24 ? Tout d’abord, à Béthune comme dans les autres unités de production du groupe, il faut faire la cuisine. Une recette particulière qui consiste à mélanger le caoutchouc naturel, à hauteur de 20%, synthétique à 80% et du noir de carbone qui colore les pneus. Les bandes obtenues sont malaxées, compressées, étirées entre des rouleaux mécaniques jusqu’à devenir parfaitement lisses. Cette matière est ensuite complétée par les autres composantes d’une gomme : le butyle, qui en constitue la bande intérieure, mais aussi deux calandres, en textile et en acier, qui constituent des couches de renfort. Enfin, la bande de roulement qui sera directement en contact avec la route.
Lorsque tous ces éléments sont prêts, il convient de les assembler. Pour y parvenir, il convient de les positionner sur un tambour à la taille du pneu souhaité. Mais notre pneu n’est pas encore prêt à rouler. Car comme toute bonne recette, il doit être cuit. C’est dans un moule spécial, placé dans un un four à 180 degrés pendant quinze minutes que ce curieux gâteau va se transformer en véritable pneu. Il ne lui reste plus alors qu’à passer le contrôle final de qualité.
Ce pneu a déjà été vérifié à chaque étape, mais pour ce dernier examen, il devra passer sous l’œil de lynx d’un inspecteur spécialement formés. Comme lui, 16 000 autres seront assemblés et cuits chaque jour, avant de quitter Béthune pour la France, pour 20% d’entre eux, alors que tous les autres filent vers l’Europe. A fond la gomme.
Publi reportage
Un peu marre de tes pub pour Bridge.
Au revoir
Bonjour Eddy
Désolée si les publi de mon partenaire Bridge vous dérangent à ce point. Je pense qu ils délivrent malgré tout des infos intéressantes et peu connues. Je n’ai pas trouvé d autres modèles économiques pour l instant. Et à l instar des gros groupes, je dois trouver des publi.
Je ne sais si l’on se connaît. Mais je suis toujours déçue de ne pas combler mes lecteurs.
Merci
Belle journée
Anne-Charlotte
Bonjour,
Quels sont les références et les dimensions des pneus fabriqués en France par Bridgestone?
Merci
Cordialement
Ah Bon !
moi aussi je suis pour le « MIF » mais quand je vois « made in Poland » sur mes Turanza, j’ai des doutes :
vous pouvez m’expliquer ??
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