En attendant les nouveaux modèles qui devraient arriver dans les mois à venir, Alfa Romeo ajoute une version sportive à chacun de ses deux modèles, MiTo et Giulietta.

Essai Alfa Romeo MiTo et Giulietta Quadrifoglio Verde 

Plus qu’un simple badge collé sur les ailes avant, ces deux versions Quadrifoglio verde (QV) adoptent un comportement et des équipements plus sportifs que leurs versions « classiques ». Il faut dire qu’en matière de sportivité, Alfa Romeo a un palmarès qui parle pour elle. Le Quadrifoglio verde collé sur les ailes avant de ces modèles sportifs a gagné ses lettres de noblesse dès le début des années 1920 jusqu’à devenir un véritable emblème de sportivité pour la marque et plus largement dans l’univers automobile.

Essai Alfa Romeo MiTo et Giulietta Quadrifoglio Verde

Avec ces deux nouvelles versions de MiTo et Giulietta, Alfa Romeo associe élégance et sportivité. Elégance parce que le style ces deux modèles, qui se démarque nettement de celui de leurs concurrentes respectives, n’a besoin d’aucun artifice pour paraître soigné et fluide.

Sportivité parce que Alfa Romeo a équipé ces modèles en conséquence, aussi bien dans l’esthétique, que dans l’équipement et la motorisation.   Essai Alfa Romeo MiTo et Giulietta Quadrifoglio Verde                            DSC05222

MiTo QV adopte un « petit » 1,4l turbo de 170 chevaux (tout de même!) qui se montre aussi agréable à la conduite que sobre. Cette puissance est relativement bien gérée même si MiTo se montre parfois (très) joueuse lorsque les accélérations se font plus franches… Une vraie petite bombe italienne ! D’un point de vue esthétique, le nouveau gris mat est du meilleur effet. Intérieurement les sièges baquets Sabelt sont dignes de ceux de plus grandes sportives et ajoutent incontestablement une touche ultra sportive à l’habitacle. Un ensemble très convaincant je trouve, même si on pourrait lui reprocher une suspension un peu ferme sur route dégradée et quelques plastiques peu flatteurs, mais rien de bien grave à ce niveau de gamme.

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Giulietta QV apparaît plus « posée » en apparence, moins joueuse que MiTo. Les apparences sont parfois trompeuses, c’est bien connu. Parce qu’en habritant sous son capot le moteur de la supercar compacte Alfa Romeo 4C de 240 ch, il faut s’attendre à des performances qui défis les lois de la sagesse… En conduite urbaine, le confort domine, la Giulietta QV est souple et agréable, grâce notamment à la boîte de vitesse automatique à double embrayage (TCT chez Alfa Romeo, pour Twin clutch technology) à 6 rapports (également disponible sur MiTo QV) qui assure des passages de rapport tout en douceur.

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Lorsque le rythme s’accélère, et il peut le faire très vite (0-100 km/h en 6 secondes), Giulietta QV change alors littéralement de visage, pour devenir rageuse… la sonorité du moteur a d’ailleurs été très bien travaillée pour souligner un peu plus encore ce côté bestial ; une vraie réussite ! Les accélérations sont franches et la boîte de vitesse TCT assez réactive ; dommage que les palettes au volant soient si petites ! Le seul petit bémol vient peut-être des freins qui manquent cruellement de mordant lorsque le rythme s’accélère.

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Ces deux essais sur les petites routes de la région turinoise et sur le circuit de Balocco sont donc convaincants. Pour respectivement moins de 25 000 euros pour MiTo Quadrifoglio verde et 34 400 euros pour Giulietta Quadrifoglio verde, vous aurez un bon mixe d’élégance, de confort et de sportivité. Une belle synthèse du plaisir automobile.